Or, qui crée les déficits ?
Les vieux, les malades, les jeunes, les gosses. Bref, le peuple. (Sans parler des vieux gosses malades, c'est les pires).
Donc, pour réduire les déficits, il faut réduire le peuple.
Certaines solutions, telles que celles proposées par divers chefs d'Etat non passés par l'ENA, de Pol Pot à Hitler en passant par qui de très méchant que vous voudrez, certaines solutions, donc, ne sont plus d'actualité.
Non : la réduction du peuple se doit d'être attractive. Fun. Fraîche. Oui, c'est cela, fraîche et fun (et un peu groove, aussi).
Il faut donc des slogans.
Et c'est là que tu interviens, ami lecteur, c'est là que l'empereur compte sur toi.
Tu trouveras ci-dessous quelques exemples des dits slogans. Il t'appartient, désormais, d'en proposer d'autres dans les commentaires. De plus beaux, de plus jeunes, de plus fluo. Seule règle : rien sur le tabac, il a récemment été décrété Mal Ultime, donc c'est encore trop tôt (si tu as des phrases chic et choc en réserve, du genre "Le tabac c'est sympa" ou "Une clope, et je suis à Saint Trop'", garde-les pour dans quelques années, ça reviendra, j'en suis sûr).
Voici donc (accompagnés d'un visuel jeune et entraînant) ces quelques slogans de diminution, que, j'en suis sûr, tu auras à coeur de surpasser.
"L'obésité, c'est bon, mangez-en."
"Le gras, quoi de plus sympa ?"
"Le sexe sans capote, c'est du bonheur qu'on tripote."
"Le rhum Lideul ? Jamais seul quand je dégueule."
"Je suis vieux, je traverse quand je veux."
Allez, à vous !....Scoubidouououououou !!